jeudi 22 novembre 2018

Le Clairophone

Déjà, dans les temps les plus reculés de notre histoire, l’homme préhistorique, en portant sa main en forme de coupe à son oreille, avait découvert de manière intuitive comment améliorer la perception des sons les plus faibles.

Le premier « outil » utilisé par l’homme pour amplifier les sons fût sans doute un gros coquillage. La coquille de mer (buccin) était déjà utilisée par les Grecs plusieurs siècles avant JC. Au Moyen Age, on utilisa les cornes d’animaux tant pour amplifier la voix que comme cornets d’écoute pour les sourds.

Mais la première prothèse auditive fabriquée par l’homme a été le cornet acoustique au début du XIX° siècle. On attribue cette invention à l’anglais Frederic Charles Reim aux environs de l’an 1800. Vînt ensuite la fabrication du tube acoustique en 1805. Différents types de cornets acoustiques dont certains très sophistiqués ont été fabriqués jusqu’au début du XX° siècle. Le célèbre fabricant anglais F.C. Rein proposait pas moins de 18 cornets acoustiques différents lors de la première exposition universelle de 1855.
Profitant des avancées technologiques en matière d’amplification du son mais aussi de l’horlogerie, le Professeur Berthillon développa, quelques années plus tard, le Clairophone. Grace à son capteur conique et à son appendice extérieur spiralé, imitation du limaçon de l’oreille, il était le garant d’une performance accrue. Il transmettait à l’oreille un son amplifié, cristallin et clair d’où son nom. Ce fut une révolution pour les malentendants dont l’oreille retrouvait ses fonctions originelles. Le modèle présenté est un modèle dit « droitier » qui se fixe sur la branche de lunette du côté droit.
Cette prothèse fut aussi utilisée de manière discrète par des personnes sans déficience auditive mais souhaitant écouter une conversation lointaine.
L’arrivée des prothèses auditives au début du XX° siècle - notamment la prothèse auditive au carbone de Hutchinson de 1899 - sonnera le glas du Clairophone. Son inventeur finira sa vie ruiné.

mercredi 14 novembre 2018

Herofestival – Tome V

Le 10 et 11 novembre 2018 la ville de Marseille tournait les pages du cinquième tome du Herofestival. A peine revenus du Salon fantastique qui se tenait le week-end précédent à Paris et ayant juste eu le temps de dépoussiérer nos hauts de forme et nos guêtres, nous souhaitions, par notre présence, apposer notre paraphe sur ce nouveau tome.

Cette année, le village Steampunk se trouvait immédiatement à l’entrée. Mais était-ce une vision de nos esprits fatigués par les longues heures de calèche pour relier Paris à la capitale phocéenne, il nous sembla que la taille du village était de moindre taille que l’an passé.
L'atelier des flammes noires
Mais qu’à cela ne tienne, nous fîmes abstraction de ce ressenti et parcourûmes avec un réel plaisir ce petit village où chacun se connait, s’apprécie et se respecte. Nous fûmes heureux d’y retrouver de vieilles connaissances comme le professeur Phileas Polypus et son assistante sur leur stand des produits [d] Rivets. Nous pûmes y admirer une nouvelle fois le cabinet de curiosités avec ses inquiétants bocaux, ses mini krakens…
Les produits [D] Rivets
Le temps de faire un petit coucou au stand Retro Univers où cette année de sympathiques pieuvres s’y étaient spécialement invitées pour l’occasion, puis de s’arrêter un instant sur le stand de l’atelier des flammes noires, que nous fûmes happés par les acteurs de la websérie Lundaï qui tenaient boutique juste à côté, associés à nos amis de La Nef des Premiers Ohms.
Retro futur
Invitée spéciale !
Privilège suprême et comble du bonheur, nous fumes invités par l’équipe Lundaï à intégrer leur troupe pour leur parade à travers le salon afin de faire connaître la série. Ce fut un grand moment de plaisir et de partage. Qu’ils en soient ici remerciés.
Websérie Lundaï
Le temps passe vite lorsque l’on est en aussi bonne compagnie… Nos chevaux n’aimant pas trotter de nuit, nous dûmes reprendre notre fiacre en fin d’après-midi pour rejoindre la rédaction du Gramophone Beuglant et vous faire partager ces instants.
Vaporiste bien entouré !
Duo de choc !

lundi 5 novembre 2018

Le Salon Fantastique 2018

Le temps d’un week-end, toute la rédaction du Gramophone Beuglant s’est déplacée à Paris pour participer à la septième édition du Salon Fantastique. Après avoir amarré son dirigeable non loin de l’espace Champerret, l’équipe de nos valeureux reporters a pu participer aux multiples activités et rencontrer les très nombreux artisans, auteurs, joueurs et participants costumés présents. Ce n’est pas moins de 200 artisans et 200 auteurs en dédicaces qui s’étaient donné rendez-vous en ce lieu.
Les dragons constituaient le thème de cette septième édition, thème décliné dans les univers de la fantasy, de la science fiction, du fantastique sans oublier le steampunk !  Ce salon qui met à l’honneur la littérature, les jeux, l’art, la bande-dessinée, la mode, la reconstitution historique, les jeux de rôle grandeur nature, les films, les séries et la fête permet de rendre honneur aux univers de l'imaginaire en tant qu'objets culturels et offre à chacun des participants un voyage aux limites de l’imagination.
Pour prolonger ce voyage, voici quelques clichés de vaporistes croisés sur ce salon…