Onglets

jeudi 3 juillet 2025

The Steam Age

Quoi de mieux qu’un book nook steampunk pour décorer votre bibliothèque ? Celui-ci, sobrement intitulé  « The Steam Age » représente un train à vapeur dans une gare avec les passagers en attente de départ. Un miroir placé en oblique au fond donne un effet de profondeur saisissant.

Rangé entre vos livres de Jules Verne, il sera du plus bel effet et se rappellera à vous dès votre entrée dans la pièce. Il est en effet doté d’un détecteur de mouvement qui le fait s’allumer dès votre passage à proximité.

Pour cela, il faudra vous armer d’un peu de patience pour assembler les 146 pièces de ce booknook.
Rassurez-vous, le médium qui le compose est bien sérigraphié et surtout les différentes pièces se découpent aisément.

S’il vous arrivait de casser ou d’égarer une petite pièce, un certain nombre d’entre elles sont en plusieurs exemplaires et clairement identifiées sur les planches par la mention « backup ».

L’assemblage se fait facilement et lorsque des pièces similaires doivent être assemblées, des numéros sérigraphiés au dos servent de détrompeur ; il n’y a donc pas de risque de se tromper. C’est pourquoi la notice se réduit à une double page, mais cela ne pénalise nullement la construction.
Le boitier à piles se fixe à l’aide de boulons et un mini tournevis est fourni. Quelques rares pièces nécessitent d’être collées. Dans l’exemplaire que nous avons assemblé, il n’y avait pas de tube de colle. Il vous faudra donc en prévoir un. Un rouleau d’adhésif figurait aussi parmi les éléments de la boîte sans que la notice explique son utilité dans l’assemblage.

À offrir ou à s’offrir pour décorer votre bibliothèque !

mardi 17 juin 2025

Anniversaire de l’arrivée de la statue de la liberté à New York

Pour célébrer le centenaire de la déclaration d’indépendance américaine signée le 4 juillet 1776, la France décide alors d’offrir un cadeau monumental aux Etats-Unis. Une souscription est lancée en France pour financer ce projet. La réalisation en sera confiée à Auguste Bartholdi qui se chargera du dessin d’une statue en métal de près de 46m de haut. Il prendra Eugène Viollet le Duc pour en assurer la conception. Mais ce dernier tombe malade avant la fin du chantier et confie finalement la réalisation de la structure porteuse interne à Gustave Eiffel.
La statue sera d’abord assemblée à Paris, quartier de la Plaine-Monceau, avant d’être démontée en près de 300 morceaux soigneusement numérotés et placés dans 210 caisses, puis convoyée par bateau jusqu’à New-York où elle sera remontée sur l’île « Bedloe's Island » qui deviendra beaucoup plus tard « Liberty Island ». Elle arrive dans le port de New-York le 17 juin 1885 devant une foule enthousiaste qui acclame Bartholdi. C’était il y a tout juste 140 ans !

Après quatre mois d'assemblage par une équipe de 12 ouvriers français sur un socle réalisé par les Américains, elle sera finalement inaugurée le 28 octobre 1886 par le président des Etats-Unis.

jeudi 12 juin 2025

Le porte cannes

Tout dandy qui se respecte se doit de posséder plusieurs cannes afin de pouvoir les associer au mieux à chacune de ses tenues. Mais se pose alors l’épineux problème de savoir où et comment les ranger.
L’atelier du Gramophone Beuglant vous propose de les mettre en évidence et de les exposer. C’est pourquoi il vient de créer le porte-cannes vous permettant non seulement d’avoir immédiatement sous la main la canne assortie à votre tenue du jour mais aussi de montrer à vos invités que vous êtes un véritable dandy.
En bois verni, permettant d’accueillir cinq cannes de tailles et diamètres différents, il est surmonté du portrait du comte Robert de Montesquiou, célèbre dandy de la Belle Époque pour qui le port de la canne était une seconde nature.
À mettre en évidence dans votre intérieur...

jeudi 5 juin 2025

The Greenwich time Lady

Ruth Belville, surnommée "The Greenwich time Lady", fut sans doute la dernière « vendeuse d’heure » connue.
Au milieu du XIX° siècle, connaître l’heure exacte est en effet important pour certains commerces comme les horlogers ou le transport ferroviaire. Mais les moyens de communication et de synchronisation du temps sont encore rudimentaires. Posséder une montre est aussi un luxe et les horloges publiques de Londres ne sont pas réputées pour leur fiabilité. C’est dans ce contexte qu’en 1836, John Henry Belville a l’idée de faire commerce de l’heure exacte !

Après son père John Henry Belville, puis sa mère Maria Elizabeth Belville, Ruth Belleville – The Greenwich Lady – reprend les prestations de ses parents en se rendant chaque semaine à l’observatoire de Greenwich car c’est le seul endroit de Londres où l’on peut avoir accès précisément au temps universel. Elle y fait régler la montre familiale, affectueusement dénommée « Arnold » du nom de l’horloger qui l’a fabriquée, par le régulateur de l’observatoire. Munie de sa précieuse montre, elle rend ensuite visite à pied à ses clients pour régler leur horloge ou leur montre. Les abonnés à ce service – horlogers, banques et autres riches propriétaires d’une montre ou d’une horloge - se comptent alors par centaines. Il faut dire qu’à l’époque, il est chic d’être abonné à une vendeuse d’heure.
Chronomètre de poche avec boîtier en or réalisé par John Arnold de Londres. 
La mise en service de l’horloge parlante en Grande Bretagne en 1936 donnera un premier coup d'arrêt aux activités de Ruth Belville. Le second coup de grâce interviendra en 1940 avec les premiers bombardement de Londres qui l’obligeront à arrêter son commerce, les déplacements à pied devenant trop dangereux. L’entreprise familiale aura exercé ses activités pendant plus d’un siècle ! Ruth Belville décèdera en 1943 à l’âge de 87 ans et fera don de sa montre à la distinguée confrérie des horlogers.

L’histoire de Ruth Belville, peut sembler anecdotiquemais elle révèle les enjeux symboliques, économiques et sociaux propres à l’usage du temps à l’époque capitaliste. Le temps est un des symboles de l’industrialisation en marche.

mercredi 28 mai 2025

Le dessert du Gramophone !

S’il est un domaine que le steampunk n’a pas (encore ?) investi – à l’exception des duels de thé et de quelques boissons comme l’absinthe – il s’agit bien de la gastronomie. Il y aurait pourtant de nombreuses expériences culinaires à tenter en se basant sur les habitudes alimentaires de l’époque victorienne, en les revisitant avec des ingrédients actuels et une présentation dans l’esprit steampunk...
Le Gramophone Beuglant s’est risqué à ce jeu. L’idée était de créer un dessert évoquant le journal « Le Gramophone Beuglant ». La pièce maîtresse de ce dessert était une glace surmontée d’un disque et d’un pavillon en chocolat représentant le nom du journal (Picard). La référence au journal était accentuée par un sachet alimentaire imprimé d’un journal dans lequel se trouvaient quelques mini-madeleines. Un nuage de chantilly et quelques fraises complétaient le décor.
 
Bon appétit !

jeudi 22 mai 2025

Le steampunk s’invite à la Japan-Touch

Le week-end dernier le steampunk s’est invité à la grand-messe de la culture japonaise.

Quelques stands et espaces défendaient les couleurs de l’univers steampunk au milieu d’un festival dédié à la pop culture et aux arts traditionnels japonais.

Le stand du CLIVRA présentait duels de thés et ses désormais classiques animations pour faire découvrir cet univers au grand public.
Il fallait contourner le stand du CLIVRA pour découvrir la reproduction d’un intérieur victorien parachevant cette immersion dans le XIX° siècle.
Reproduction d'un intérieur victorien
Non loin de là, le célèbre chimérologue Camille Renversade, de retour de Transylvanie dans son corbillard hippomobile, avait installé son laboratoire de campagne pour une chasse au vampire… Les plus téméraires pouvaient même assister à une leçon de vampirologie ou d’un cours sur l’art de se défendre contre ces créatures nocturnes !
Le laboratoire de chasse aux vampires
Camille Renversade

vendredi 16 mai 2025

Les créations de l’atelier du Gramophone : le chapeau du rédac'chef

Le chapeau, qu’il soit haut de forme, gibus, melon ou autre, occupe une place importante du costume steampunk. Très en vogue à l’époque victorienne ou Belle Époque, il représente l’élégance et symbolise le statut social de celui qui le porte.

Mais il est aussi la toile idéale pour exprimer l’univers du personnage et la créativité de son auteur.  On peut y fixer différents types d’accessoires comme les fameuses goggles, mais aussi des plumes, des chaines ou tout autre objet en rapport avec la thématique du costume.

C’est dans cet esprit que l’atelier du Gramophone Beuglant a créé il y a quelques années le chapeau de l’emblématique rédacteur en chef du journal.
Le personnage est à la fois rédacteur en chef du journal mais aussi son propriétaire. Il fait donc partie de la bourgeoisie et se doit de porter un chapeau. C’est pourquoi il a opté pour un gibus noir, chic et élégant.

Restait à le décorer afin qu’à sa seule vue, on puisse identifier le personnage. Hormis les goggles (référence immédiate au steampunk), le premier élément à avoir été imaginé est la main mécanique tenant une plume. Elle symbolise l’écriture et donc la fonction première du personnage : rédacteur des articles du Gramophone Beuglant. Le tuyau reliant la main à l’arrière du chapeau laisse penser à un fonctionnement pneumatique de ladite main, écrivant de manière autonome les articles du journal.
Une carte de presse renforce l’appartenance du chapeau au rédacteur en chef. Un tampon et quelques plumes destinées au porte-plume tenu par la main parachèvent le tout.

samedi 10 mai 2025

Garden Party à l’hippodrome de Lyon Parilly

Les amateurs de courses hippiques et les cosplayers de la Belle Époque s’étaient donné rendez-vous ce jeudi 8 mai pour profiter de la garden party organisée conjointement par le festival Yggdrasil et l’hippodrome de Lyon Parilly pour les soixante ans de ce dernier.
Plus de 3000 personnes avaient répondu à l’appel pour assister aux courses hippiques mais aussi pour participer aux nombreux jeux de pré animés par des cosplayers en tenue de la Belle Époque.
Les visiteurs purent aussi s’initier aux duels de thé ou d’ombrelles, au lancer de couteaux ou à la canne de combat tandis que les enfants faisaient des tours de poneys ou s’émerveillaient devant les tours d’un magicien.
Les classiques duels de thé
Le magicien
Démonstration de cannes de combat
S'essayer au lancer de couteaux
Une journée qui permit aux visiteurs de découvrir l’élégance des costumes des animateurs ou des magnifiques voitures stationnées à l’entrée de l’hippodrome.

vendredi 2 mai 2025

La journée de l'élégance victorienne

Dans le cadre des évènements liés au soixantenaire de l’hippodrome de Lyon Parilly, est organisée le jeudi 8 mai 2025 une garden party placée sous le signe de l’élégance de la fin du XIX° siècle au début du XX°.
Une nouvelle occasion de se vêtir de ses plus beaux atours de style Steampunk, Victorien ou Belle Époque pour fêter cet anniversaire et profiter de ce jour férié en participant aux animations originales proposées telles que jeux de pré, baptême de poney, etc.

Le Gramophone Beuglant ne pouvait manquer de couvrir cet évènement mêlant courses hippiques et divertissements.

Venez nous rejoindre le jeudi 8 mai sur la pelouse de l’hippodrome de Lyon Parilly.

vendredi 25 avril 2025

Le salon pas très fantastique

Le salon fantastique de Paris s’est tenu le week-end dernier au parc floral de Vincennes. De nombreux visiteurs s’y étaient donné rendez-vous, mais il n'avait cette année de fantastique que le nom ! En effet, la majeure partie des allées était occupée par les nombreux stands de créateurs de la Japan Party. Point de pirates, très peu de médiévalistes ou de fantasy.
 
De trop rares stands steampunk ou n’ayant qu'un vague lien avec le steampunk que l’on pouvait compter sur les doigts d’une main. Le stand des créations de Sanskullartime se sentait bien seul. Le samedi, jour de notre reportage, nous n’avons pas non plus croisé de cosplay vaporiste parmi les visiteurs.
 
Nous nous mîmes alors à regretter les précédentes éditions du salon fantastique à l’espace Champéret où les mondes de l’imaginaire, dont le steampunk, étaient vraiment mis à l’honneur…

jeudi 17 avril 2025

Le salon fantastique de Paris

Abandonnez la chasse aux œufs de Pâques et réservez votre week-end Pascal pour rendre une visite au Salon Fantastique au parc floral de Paris du 19 au 21 avril 2025. L’occasion d’une immersion dans les univers de la pop culture et de l'imaginaire tels que la fantasy, la féérie, l'horreur, la magie, le steampunk, les jeux de rôles et de plateaux.

jeudi 10 avril 2025

Aux origines du roman de Jules Verne « 20 000 lieues sous les mers »

On sait aujourd’hui de manière certaine quelles ont été les sources d’inspiration de Jules Verne pour l’écriture de son roman « 20 000 lieues sous les mers » qui sera publié en 1869.

Dans son ouvrage « L'Exposition universelle de 1867 L'apogée du Second Empire » paru en 2023, l’archiviste et historien Edouard Vasseur nous apprend que Jules Verne est venu visiter l’Exposition universelle de1867 qui se déroula sur le champs de mars.
Or, cette exposition est l’occasion pour de nombreuses sociétés ou inventeurs de présenter leurs dernières inventions.

Benoît Rouquayrol, ingénieur et directeur de la Compagnie des houillères et fonderies de l'Aveyron y présente, avec l'aide du lieutenant de vaisseau Auguste Denayrouze, le premier scaphandre autonome de l'histoire. Ce scaphandre obtiendra d’ailleurs la grande médaille d'or de l'Exposition universelle en 1867. Jules Verne en équipera les membres de l’équipage du Nautilus lors de leurs sorties sous-marines.
Le Nautilus sera lui aussi inspiré d’une attraction présente lors de cette exposition universelle. Le ministre de la Marine et des Colonies y expose en effet un modèle réduit du Plongeur, premier sous-marin de la Marine française, dont l’original a été construit par le capitaine de vaisseau Siméon Bourgois et l’ingénieur Charles Brun dans l’arsenal de Rochefort entre 1860 et 1863.
Jules Verne se serait aussi inspiré de l'aquarium géant présenté à l'exposition universelle et contenant plus de 800 poissons pour décrire le hublot du Nautilus.
Une visite enrichissante pour l’imagination de Jules Verne dont le talent lui permit ensuite d’écrire l’histoire intégrant ces différents éléments.

 

jeudi 3 avril 2025

Anniversaire de la première présentation du cinématographe

Il y a quelques jours de cela, nous venons de fêter les 130 ans de la première projection collective d’un film photographique par Auguste et Louis Lumière devant les membres de la société d’encouragement pour l’industrie nationale. Celle-ci a en effet eu lieu le 22 mars 1895 à Paris. Il y sera projeté le film « la sortie des usines Lumière » tourné 3 jours avant à Lyon.
Si le grand public a retenu une autre date, celle du 28 décembre 1895, c’est qu’il s’agit là de la première séance publique et payante de cinématographe qui s’est déroulée dans le salon indien du Grand Café à Paris.
 
La précision de "film photographique" a son importance, car les premières projections payantes de films non photographiques sur grand écran datent d'octobre 1892 et on les doit à Émile Reynaud qui peint directement sur sa pellicule le premier dessin animé du cinéma.

vendredi 28 mars 2025

A toute vapeur : le film du festival

Retour en images animées sur le festival "A toute vapeur" organisé par French Steampunk le 15 et 16 mars dernier à La Cité du Train à Mulhouse.

vendredi 21 mars 2025

Retour sur le Festival steampunk « A toute vapeur »

Il existe de nombreux festivals steampunk à travers la France, mais peu peuvent se targuer de posséder une âme. La seconde édition du festival « À toute vapeur », qui s’est déroulée les 15 et 16 mars dernier à Mulhouse, en possédait une !
Pénétrer dans la cité du train et découvrir d’authentiques trains du XIX° et début du XX° siècle, c’est déjà embarquer dans une machine à remonter le temps.
 
Participer à un duel de thé ou d’ombrelles, admirer le travail de l’imprimeur Imprima’scrap ou découvrir les cabinets de curiosités du Gramophone Beuglant vous plonge immédiatement dans l’univers Steampunk.
Les duels d'ombrelles
Mais descendre d’un wagon de l’orient express, admirer de magnifiques robes victoriennes réalisées par les couturiers et couturières présents non loin de là puis croiser un facteur sur échasses à ressorts distribuant le courrier est une expérience que l’on ne rencontre qu’au festival « À toute vapeur » à la cité du train.
Grisette et Mister Asticot
Que rêver de mieux que l'Orient Express comme décor pour les costumes !
L’authenticité du lieu, regroupant de très nombreuses locomotives et wagons de la belle époque mis en scène dans une scénographie recherchée, offre aux artisans et exposants un magnifique écrin et aux visiteurs une immersion totale dans l’univers steampunk.
Échoppe d'artisan
Échoppe d'artisan
Des personnages hauts en couleurs se sont mêlés au public - dont une partie avait fait le choix de se costumer - et tous sont ressortis avec la gazette du festival dans les mains et surtout des étoiles dans les yeux !
 
Nous ne pouvons que souhaiter qu’il y ait une troisième édition !
 
Évènement organisé par French Steampunk 
 
Les cabinets de curiosités du Gramophone Beuglant
De magnifiques robes victoriennes
Nikola Tesla et son assistante
Lecture de la gazette du festival en attendant le train
Les gendarmes veillent au grain !