jeudi 16 octobre 2025

Hashtag Festival 2025

Si vous vous trouvez dans l’Ain le week-end prochain, ne manquez pas la cinquième édition du Hashtag Festival à Bourg-en-Bresse.

Cela sera peut-être la dernière opportunité de voir l’évocation du Nautilus sur le stand du Gramophone Beuglant et de rencontrer le capitaine et son fidèle scaphandrier, sans oublier Adélaïde Froufrou.

Nous vous attendons nombreux les 18 et 19 octobre à Ainterexpo !

vendredi 10 octobre 2025

Visitez le Nautilus !

Le Nautilus est le monstre des mers du roman de Jules Verne « XX° lieues sous les mers ». Voyager à bord du Nautilus, c’est plonger dans un monde où peu d’hommes ou de femmes s’aventurent, là où l’imprévisible est leur quotidien, où l’homme n’est que spectateur.
Le Nautilus a l'aspect d'un cylindre très allongé à bouts coniques. Il ressemble étrangement à un cigare. Cette forme oblongue de 70m de long et 8m de diamètre lui permet de se mouvoir sans contrainte sous l’eau.
 
Le sous-marin est occupé à l'avant par un réservoir d'air, nécessaire pour les plongées. Le reste du Nautilus est divisé en deux parties.
 
La première partie, occupant l'avant et longue de trente mètres, consiste en un ensemble de pièces destinées au repos, à la lecture et au travail.
 
La première de ces pièces est la chambre des passagers occupée par le professeur Aronnax. La seconde est la chambre du capitaine, deux fois plus grande, meublée seulement d'un lit de fer, d'un bureau, de quelques chaises, d'un lavabo et de nombreux instruments permettant au capitaine Nemo de surveiller l'activité du Nautilus.
La chambre du Capitaine Némo
Vient ensuite le salon, spacieux et richement décoré. Son plafond est orné de motifs dans l'esprit des voûtes mauresques, cachant une puissante ampoule. Il constitue un véritable musée d’œuvres d'art et de curiosités naturelles. Ses murs sont couverts de papier-peint tissé et d’une trentaine de tableaux de maîtres.
 
Dans un angle a été installé un harmonium et au centre trône une imposante fontaine éclairée à l’électricité.
Le salon du Nautilus
Après le salon on trouve la bibliothèque qui sert aussi de fumoir. Les murs de cette salle sont équipés d'étagères en palissandre avec des incrustations de bronze occupant tout l'espace du sol au plafond. La bibliothèque est riche d'environ douze mille volumes. Un grand divan placé autour d'une table permet de lire confortablement, et également de fumer. Quatre lampes en verre dépoli sont fixées sur le plafond décoré de stuc.
La bibliothèque du Nautilus
Après avoir traversé la bibliothèque, on arrive dans la salle à manger. Cette pièce est décorée et meublée dans un style strict. Aux extrémités de cette pièce sont installés deux meubles en chêne et en ébène. Sur leurs étagères est disposé un ensemble de vaisselle de Chine, en porcelaine, cristal et argent. Le plafond est décoré de fines peintures pour adoucir la clarté diffusée par les plafonniers.
 
Une cloison étanche permet de séparer la salle à manger d’un espace permettant d’accéder au canot.
 
Ensuite vient une autre cabine. C'est là que vivent Conseil, le domestique du professeur Aronnax, et Ned Land, le harponneur qui les a accompagnés. La cuisine se trouve juste derrière la cabine, située entre deux garde-manger. Près de la cuisine se trouve une salle de bains avec robinets d'eau chaude et froide. La pièce suivante est la cabine de pilotage, d'une longueur de cinq mètres.
 
La quatrième cloison étanche sépare la cabine de pilotage de la chambre des machines de vingt mètres de long, bien éclairée. Cette chambre se divise en deux parties : la première est la centrale de production d'électricité, la seconde abrite la salle des machines et l’hélice du Nautilus.
La salle des machines
Vous voici arrivé à l’autre extrémité du Nautilus !

vendredi 3 octobre 2025

La musique steampunk

Si le genre steampunk est largement documenté et explicité, il n’en va pas de même de la musique steampunk. D’ailleurs, on est en droit de se poser la question : existe-t-il de la musique steampunk ? Les canons du steampunk peuvent-ils s’appliquer à la musique ?
Le mouvement steampunk est avant toute chose un courant esthétique et littéraire et il n’y a pas vraiment de musique steampunk. Pour tenter de définir ce qui pourrait être une musique steampunk, il faut revenir à la définition du steampunk : le steampunk est un univers combinant l’esthétique et la technologie en usage à l’époque victorienne ou Belle Epoque, mettant en scène des machines extraordinaires fonctionnant à vapeur. Côté vestimentaire, il reprend les codes de ces mêmes époques.

Comment adapter cette définition à la musique ?

En cette fin de XIX° siècle, il n’y a pas de radio, pas de télévision et les premiers phonographes sont réservés à une élite. La musique ne s’écoute donc qu’au café-concert ou au music-hall. Les différents types de musique écoutés à l’époque sont des valses, des chansons mélodramatiques, des chansons comiques ou des chansons d’amour.

En premier lieu, la musique steampunk semble difficile à caractériser et peu de gens s’accordent sur ce sujet. Si l’on tente d’appliquer la définition de l’esthétique steampunk à la musique, nous pourrions partir sur un genre musical en vogue au XIX° siècle combiné avec des éléments modernes. Outre les éléments modernes comme les synthétiseurs, des bruits industriels pourraient être ajoutés sous réserve de se fondre dans la mélodie.

Les instruments pourraient donc être le piano mécanique, l’accordéon, le violon avec des accords modernes ou des ajouts de sonorités dues à des instruments du XXI° siècle. Les chansons pourrait aborder des thèmes en lien avec la science-fiction, l’industrialisation, la fantaisie et l’époque victorienne en évoquant des mondes imaginaires.

Les différents groupes étiquetés steampunk comme Clockwork Dolls, Escape the Clouds ou Hellblinki aux USA, Caravan Palace en France ont tous des styles très différents mais aucun ne se ressemble et ils sont assez éloignés des canons steampunk. Et s’il n’existait pas de musique steampunk ?

Et selon vous, quel style de musique pour s’apparenter au courant steampunk ?

vendredi 26 septembre 2025

Une visite immersive de Paris au temps des exposition universelles

Offrez-vous une immersion dans Paris au temps des expositions universelles ! Paris 1880-1910 est un coffret contenant 35 vues stéréoscopiques des plus beaux monuments de Paris et des grands événements qui ont marqué le Paris de la Belle Époque, une paire de lunettes stéréoscopiques en métal et un livre décrivant Paris entre 1880 et 1910.
Pour des raisons d’authenticité (ou d’économie ?), le parti pris retenu par l’éditeur a été de reproduire les vues stéréoscopiques d’époque sans retouche. Certaines d’entre elles présentent donc des défauts dus à l’âge des plaques, qui peuvent perturber la vision stéréoscopique. Un « nettoyage » de certaines photos aurait peut-être été nécessaire pour un meilleur confort de visionnage.
La paire de lunettes en acier et en verre pour les optiques aurait été, selon la documentation, fabriquée à partir du modèle original.

Quant à l’album, il retrace la vie parisienne de la Belle Époque selon plusieurs angles : la rue, la fête, la pierre, la nuit, etc. Des grands boulevards aux champs de course en passant par l'Exposition Universelle, une occasion de découvrir en 3 dimensions cette époque qui nous inspire et ce, pour un prix modique (de 15 à 30€ suivant les librairies).
Paris 1880-1910
Bruno Fuligni
Editions Arènes