vendredi 18 juin 2021

Retour d'expédition : le bébé Kraken

De retour d’une expédition périlleuse pour le compte du Museum d’Histoire Naturelle de Plakovie trans-orientale, Gildas Blueford nous rapporte un spécimen de bébé Kraken.

Cet individu, originellement destiné à compléter la célèbre collection de cryptozoologie du Museum d’Histoire Naturelle de Plakovie trans-orientale, a finalement rejoint le cabinet de curiosités de l’intrépide explorateur suite à une divergence de vue quant aux droits de découverte de cet animal.


D’après les marins l’ayant côtoyé, le Kraken adulte ne serait pas aussi grand qu’on pourrait le croire. Sir Mac Loren, le célèbre biologiste marin accompagnant Gildas Blueford dans cette mission, qui  laissa son avant-bras en tentant de soustraire ce bébé Kraken à sa mère,  le confirme. Cela prouve aussi s’il était besoin, l’amour maternel des Kraken pour leur descendance.

(Returning from a perilous expedition on behalf of the Museum of Natural History of Trans-Eastern Plakovia, Gildas Blueford brings us a specimen of a baby Kraken.)

vendredi 11 juin 2021

Albert ROBIDA

Si le grand public connaît les romans d’anticipation de Jules Verne, peu de personnes connaissent la trilogie d’anticipation d’Albert Robida qui date pourtant de la même époque et dont les thèmes sont similaires.

Albert Robida (1848-1926), illustrateur, caricaturiste, graveur, journaliste et romancier français, a été, tout comme Jules Verne, l'un des précurseurs de la science-fiction et du merveilleux scientifique.

Dans ses trois romans, « Le vingtième siècle » (1883), « La guerre au vingtième siècle » (1887) et « Le vingtième siècle. La vie électrique » (1891-1892) il décrit la vie dans la seconde moitié du XX° siècle, fort différente de celle de ses lecteurs en 1883 !

Dans le roman « Le vingtième siècle » Albert Robida décrit la vie quotidienne des Parisiens dans les années 1950 et les nombreuses inventions qui ont révolutionné les moyens de communication et les transports.

Parmi les inventions qu’il décrit, citons, entre-autre, le "téléphonoscope" qui préfigure à la fois la télévision et l'Internet. L’appareil permet la visiophonie mais aussi la possibilité de regarder les dernières informations à toute heure du jour et de la nuit ou bien des pièces de théâtre. L’appareil est constitué d’un écran de verre que l’on accroche au mur comme un tableau. Comme aujourd’hui, cet appareil est couramment appelé « télé » !

La société qu’il décrit est aussi une société à l’intérieur de laquelle les femmes sont émancipées et accèdent à tous les postes à responsabilité. Grâce à l'information présente dans chaque foyer, les transports facilités, la vie domestique allégée par l'apparition de la cuisine industrielle, la femme se libère et accède alors aux postes de pouvoir. Les moyens de transport sont constitués d’aéronefs individuels mais aussi d’un train-tube électro-pneumatique qui n’est pas sans rappeler l’hyperloop d’Elon Musk.

Même l’alimentation n’échappe pas aux visions d’Albert Robida qui imagine une usine – la Grande Compagnie d’Alimentation – qui nourrit directement les parisiens à leur domicile via un réseau de conduites similaires aux conduites d’eau potable.

« La guerre au vingtième siècle » se déroule en 1945 (!) alors que la France vient de déclarer la guerre à un pays inconnu. Il y décrit des armes de guerre inédites tels que des blockhaus roulants ou bien des attaques bactériologiques.

Enfin, « Le vingtième siècle. La vie électrique » qui se déroule en 1955 à la fin du roman « Le vingtième siècle » est un éloge à l’électricité qui a permis des progrès dans tous les domaines de la vie quotidienne mais il porte aussi un regard critique sur les effets néfastes engendrés par le progrès et l’industrialisation,  comme par exemple la pollution ou le surmenage des urbains. 

Le lien entre Albert Robida et Jules Verne ne s’arrête pas là. Albert Robida ira même jusqu’à écrire « Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul », un roman parodiant les voyages extraordinaires de Jules Verne, où son héros rencontre un grand nombre de personnages créés par Jules Verne comme le capitaine Némo, Philéas Fogg ou Michel Strogoff.

Des œuvres d'un visionnaire humaniste à redécouvrir !

Albert ROBIDA à l'exposition universelle de 1900

jeudi 3 juin 2021

Le dirigeable du Gramophone Beuglant

Afin d’être plus rapidement sur les lieux de l’actualité Steampunk, les reporters du Gramophone Beuglant avaient besoin d’un moyen de transport moderne, confortable et rapide. Tout droit sorti des ateliers du Gramophone Beuglant, voici les images inédites du premier vol d’essai du dirigeable aux couleurs du journal.




(In order to get to the Steampunk scene more quickly, the reporters at The Gramophone Beuglant needed modern, comfortable and fast transportation. Straight out of the Gramophone Beuglant  workshops, here are the unpublished images of the first test flight of the airship in the colors of the newspaper.)