Verne par la Cie PUJA

La troupe PUJA (Espagne) rend un hommage poétique et acrobatique à Jules Verne au travers de son spectacle aérien intitulé tout simplement « Verne ».

Une montgolfière s’élève fièrement dans le ciel. Dans sa nacelle, Jules Verne accompagné de cinq compagnons se joue de la physique terrestre pour accomplir de nombreuses acrobaties à plusieurs mètres du sol.

Puis ce ballon se transforme comme par magie en sous-marin et les arbres alentours deviennent des coraux géants non loin desquels évoluent en altitude de gracieux plongeurs. Puis, à l’occasion du dernier tableau, la machine se transforme en vaisseau spatial, autant de clin d’œil aux romans de Jules Verne.

Beaucoup d’imagination dans la transformation de la machine, une chorégraphie aérienne millimétrée et une touche de poésie qui émerveilleront petits et grands et leur donneront peut-être l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de Jules Verne.

La machine à transformations !

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Le projet fou de la tour soleil

Avez-vous déjà entendu parler de « La tour soleil » ? Il s’agit du projet fou des ingénieurs Sebillot et Bourdais qui était en lice contre le projet de Gustave Eiffel pour l’Exposition Universelle de 1889.

Ce projet de « tour soleil » a disparu des mémoires, pourtant il était encore plus fou que celui de Gustave Eiffel. L’idée était simple : construire au centre de Paris une tour de plus de trois cents mètres de haut surmontée d’un éclairage électrique à arc qui, la nuit, éclairerait la Seine, le Bois de Boulogne, Neuilly et Levallois Perret.

Des réflecteurs paraboliques montés sur le toit des maisons ou sur de grand pylônes devaient renvoyer la lumière dans les rues perpendiculaires à la source lumineuse et jusqu’à l’intérieur des foyers les plus modestes ne pouvant pas s’offrir un éclairage électrique. Il n’y aurait alors plus eu besoin de candélabres le long des rues pour les éclairer.

L’intérieur de la tour aurait accueilli un musée de l’électricité et un centre de traitement aérothérapeutique. La base de la tour aurait eu une hauteur supérieure à celle de Notre Dame de Paris !

Cette idée de tour soleil, Sebillot l’a eue aux États Unis où ce concept existe à l’époque. Un tel dispositif a été réalisé dans la ville de San José au Texas où le phare électrique mesure 237 pieds de haut et a été allumé le 13 décembre 1881.

Mais ce projet de tour en pierre de 300m de haut est d’un poids énorme et d’un coût financier démesuré. Des fondations gigantesques auraient aussi été nécessaires pour assurer la stabilité de l’édifice, grévant encore un peu plus son coût de construction. Sa stabilité n’était pas non plus totalement garantie.

Mais en plus des contraintes techniques, les deux ingénieurs vont se heurter à la crainte des parisiens qui voient dans la lumière de cette colonne qui va pénétrer jusque dans leur domicile une intrusion insupportable et un système de surveillance.

Car une tour soleil conjugue deux rêves, celui de transformer la nuit en jour - égalant les pouvoirs de l’astre solaire - et celui de surveillance totale où chaque être apparaît en pleine lumière exposé au regard de tous.

Finalement ce sera Gustave Eiffel qui sera choisi pour édifier sa désormais célèbre tour !

The navigators

Si vous vous rendez à Londres, poussez vos pas jusqu’à la « Haye’s Galleria » située en bord de Tamise à côté du HMS Belfast et à mi-chemin entre le London bridge et le Tower Bridge pour y découvrir « The Navigators » sculpture monumentale de David Kemp.

« The Navigators a été inspiré par le quai historique, les histoires de commerce maritime et les aventures et voyages en mer de l'époque victorienne. J'ai combiné la fantaisie gothique, les monstres marins, l'homme et la machine dans cette sculpture cinétique, bien avant que le mouvement « Steampunk » n'ait trouvé son nom » a déclaré son auteur.

Créée en 1987, cette œuvre cinétique a cependant perdu un peu de son aspect steampunk depuis une récente rénovation où le bronze a été nettoyé et poli, éliminant les patines incrustées de sel des écailles de poisson des créatures marines. Mais le changement le plus critique a été la peinture de la piscine en bleu vif. Elle semble avoir perdu toute ambiance sombre et mystérieuse, et tout lien avec les eaux profondes et menaçantes de la Tamise qui passe...

 

La saga des grands magasins

La Cité de l'Architecture et du Patrimoine propose actuellement une exposition sur l'histoire fascinante des grands magasins. Elle fait suite à la première partie qui s’est tenue au Musée des Arts Décoratifs l’an passé (La naissance des grands magasins).

Elle décrit la création de ces grands magasins parisiens notamment durant leur âge d’or qui s’étend de 1850 au début du XX° siècle. Aidés par le développement du train et de l’impression, ils vont transformer les habitudes de consommation des Français et plus généralement des européens en inventant une nouvelle vision du commerce et des modèles d’organisation sociale. "Ce n'est pas qu'un lieu de commerce, c'est un lieu de sociabilité dès le début, où il ne s'agit pas que d'acheter mais aussi de pouvoir se détendre et d'avoir accès à des innovations, comme le cinéma."

 

L’architecture de ces paquebots à la fois majestueuse et fonctionnelle témoigne elle aussi de la puissance de ces magasins.

Garde-corps des escaliers - Le Bon Marché

Cette exposition est une immersion dans l’évolution commerciale, architecturale et sociale de la société de la Belle Époque au travers du prisme des grands magasins.

 

Cité de l’Architecture et de du Patrimoine (Paris)

Jusqu’au 6 avril 2025

Mannequin devant une porte à deux battants d'un salon d'essayage du magasin Vaxelaire à Nancy

Meilleurs voeux !