vendredi 30 mars 2018

Astier l'illusioniste


Assister à un spectacle d’Astier, c’est s’immerger dans un univers étrange et curieux. Car Astier n’est pas un illusionniste traditionnel. Passionné par le spiritisme et l’occultisme, Astier propose des spectacles où il emmène les spectateurs dans un monde envoutant.

Basés sur un énorme travail de recherches historiques, ses spectacles sont construits autour d’objets rares et étranges tirés de son cabinet de curiosités. Ce n’est donc pas un hasard si deux de ses spectacles s’intitulent « Cabinet de curiosités 1 » et « Cabinet de curiosités 2 : ghost stories ». Et lorsqu’il n’est pas question de cabinet de curiosités, Astier vous plonge dans une atmosphère Steampunk au cœur de l’Angleterre Victorienne pour une passionnante enquête policière sur les traces de Jack L’éventreur.
Astier possède un réel talent de conteur soutenu par des tours de magie intégrés à l’histoire, le tout dans une ambiance intimiste et envoutante. Il n’invente pas d’histoire mais nous raconte celles des objets qu’il présente, tous issus du monde de l’étrange, du spiritisme (de ce que l’on appellerait aujourd’hui le paranormal) ou des légendes et croyances d’autrefois.

Ce qu’il appelle la « Magie Bizarre » n’est pas une nouvelle forme de magie mais une façon différente d’aborder la magie. Et l’objet y tient un rôle central dans la création de l’illusion de telle sorte que l’on en vient à douter… Et si l’objet était vraiment hanté ?
Amateurs d’étrange, si vous avez l’occasion d’assister à l’un de ses spectacles, n’hésitez pas un seul instant et foncez.


 

mercredi 21 mars 2018

L’atelier Steampunk


S’il existe de nombreux romans et de nombreuses bandes dessinées baignant dans l’univers vaporiste, les ouvrages traitant du courant Steampunk sont beaucoup plus rares. Et lorsque cet ouvrage s’autoproclame « le guide de référence incontournable – Les DIY secrets expliqués pas à pas » votre serviteur ne pouvait qu’en faire l’acquisition.

Le premier contact est positif. De plus de 164 pages, l’ouvrage est assez grand (21x27cm) et possède une très riche iconographie. Nous aurions préféré des pages reliées plutôt que brochées qui risquent, à l’usage, de se décoller. On notera sur la couverture la mention « Volume 1 » laissant penser que si le succès est au rendez-vous, il y en aura d’autres.
La première moitié de l’ouvrage est composée de photos d’œuvres Steampunk en tout genre : bijoux, œuvres d’art, objets du quotidien, etc. Les costumes sont très peu présents.
La seconde moitié de ce livre est découpée en deux sections. La première intitulée « fabriquer des créations Steampunk » propose une dizaine de tutoriels allant du teintage du cuivre à la réalisation de gants en laçage de corset. Attention, ces tutoriels ne sont pas destinés à des débutants mais à des amateurs avertis de chacun des domaines abordés (traitement du cuir, du métal, etc.).
Enfin le dernier chapitre aborde, là aussi sous forme de tutoriels, la création d’une douzaine de décorations Steampunk, allant du clavier Steampunk à la reliure de livre. Tout comme ceux de la précédente section, ces tutoriels s’adressent à des bricoleurs avertis.
Le livre s’achève par une courte histoire du Steampunk et par la liste des œuvres présentées dans l’ouvrage.

En le refermant, on reste perplexe en se demandant à qui il s’adresse. La complexité des tutoriels proposés et les connaissances techniques qu’ils requièrent ne le destine pas aux lecteurs souhaitant découvrir le courant Steampunk. Les vaporistes chevronnés n’auront, quant à eux, que peu d’intérêt pour les œuvres Steampunk qu’ils n’auront pas manqué d’avoir déjà vues sur Internet (ou des œuvres similaires).

Un ouvrage hybride qui risque de rater sa cible. Il n’en reste pas moins, pour son abondante iconographie, une source d’inspiration pour le vaporiste amateur en manque d’idées…

L’atelier Steampunk – Réalisé par Steampunk Oriental Laboratory (Editions Marabout – 18€)

vendredi 16 mars 2018

La montre Tesla


Tout vaporiste qui se respecte doit être à l’heure et à l’heure de son temps.

Pour cela, à la place de la traditionnelle montre à gousset, apanage des classes bourgeoises ou des nouveaux dandys, le vaporiste amateur de sciences se devra de porter la montre d’un certain Monsieur Tesla.
Du nom de ce génial et charismatique inventeur du XIX° siècle surnommé « l’homme qui a éclairé le monde » ou bien encore « l’homme qui a inventé le XX° siècle », voici LA montre Steampunk par excellence. Dotée d’un design exceptionnel, elle arbore un grand cadran pour les heures et les minutes et un plus petit pour les secondes. Sur le dessus, deux magnifiques lampes à vide s’allument à l’aide d’un interrupteur dans le plus pur esprit Steampunk.
Fonctionnant à pile, elle se met à l’heure grâce à une clé retro qui se loge ensuite dans le bracelet en cuir. Enfin, elle est vendue dans une boîte métallique du plus bel effet.
La montre que tout vaporiste digne de ce nom se doit de posséder ! 

jeudi 8 mars 2018

Carnets de collection



Les musées d’histoire naturelle sont les dignes héritiers des cabinets de curiosités qui se développèrent en Europe du XVII° au XIX° siècle.

Après l’exposition « Dans la chambre des merveilles » illustrant la naissance de l’esprit scientifique dans les cabinets de curiosités du XVII° siècle, le musée des Confluences à Lyon poursuit cette histoire en nous ouvrant la porte (d’une toute petite partie !) de ses réserves.

Au travers d’un parcours où vous découvrirez des échantillons de diverses collections (minéraux, insectes, animaux, objets rituels, etc.), l’exposition Carnets de collection nous invite à revivre la quête de ces explorateurs du XIX° siècle qui parcouraient le globe à la recherche d’objets témoins du monde de l’époque.

Une exposition qui risque de vous donner l’envie de créer votre cabinet de curiosité ou d’enrichir le vôtre…
Petit matériel de l'entomologiste
Boite de bocaux à spécimens
 Vue d'ensemble d'une des salles de l'exposition
Carnets de collections - Musée des Confluences (Lyon)
Jusqu'au 2 septembre 2018