vendredi 31 août 2018

Le bureau de l'astronome

Il avait installé son bureau d’astronomie - comme il se plaisait à l’appeler - dans une petite pièce située à l’extrémité Est du bâtiment. On y accédait en montant quelques marches d’escaliers. Il s’agissait d’une petite pièce exiguë possédant une baie vitrée incurvée lui offrant ainsi une large vue sur le jardin et sur le ciel couchant.
Cette passion lui était venue suite à sa visite de l’exposition universelle de 1900 où il avait pu voir, au pied de la tour de M. Eiffel, la plus grande lunette astronomique jamais construite. Elle ne faisait pas moins de 120 mètres de long. Il s’était alors mis à relire le roman de Jules Verne « De la terre à la lune » paru en 1865.
La fin du XIX° siècle voit aussi l’État et certaines grandes villes réhabiliter leurs observatoires où décider d’en créer de nouveau. C’est l’âge d’or de l’astronomie populaire où de nombreux amateurs tentent de faire « œuvre astronomique » aux côtés des professionnels reconnus.
Pour réaliser cette évocation, le Gramophone Beuglant est parti d’une base constituée d’un jouet représentant le système solaire, auquel Pluton a été supprimée non pas parce qu’elle n’est pas considérée comme une planète mais tout simplement parce que Pluton n’a été découverte qu’en 1930.
La lune a été ajoutée (réutilisation de Pluton !), le socle orné de demi terre et d’horloge, des rouages ont été ajoutés ainsi qu’une peinture cuivre.

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