Il avait installé son bureau d’astronomie - comme il se
plaisait à l’appeler - dans une petite pièce située à l’extrémité Est du
bâtiment. On y accédait en montant quelques marches d’escaliers. Il s’agissait
d’une petite pièce exiguë possédant une baie vitrée incurvée lui offrant ainsi
une large vue sur le jardin et sur le ciel couchant.
Cette passion lui était venue suite à sa visite de
l’exposition universelle de 1900 où il avait pu voir, au pied de la tour de M.
Eiffel, la plus grande lunette astronomique jamais construite. Elle ne faisait
pas moins de 120 mètres de long. Il s’était alors mis à relire le roman de
Jules Verne « De la terre à la lune » paru en 1865.
La fin du XIX° siècle voit aussi l’État et certaines
grandes villes réhabiliter leurs observatoires où décider d’en créer de
nouveau. C’est l’âge d’or de l’astronomie populaire où de nombreux amateurs
tentent de faire « œuvre astronomique » aux côtés des professionnels
reconnus.
Pour réaliser cette
évocation, le Gramophone Beuglant est parti d’une base constituée d’un jouet
représentant le système solaire, auquel Pluton a été supprimée non pas parce
qu’elle n’est pas considérée comme une planète mais tout simplement parce que
Pluton n’a été découverte qu’en 1930.
La lune a été
ajoutée (réutilisation de Pluton !), le socle orné de demi terre et
d’horloge, des rouages ont été ajoutés ainsi qu’une peinture cuivre.
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