Puis, suite aux nouvelles idéologies de liberté insufflées par la révolution française et surtout suite à la révolution industrielle, on assiste au XIX° siècle à la naissance d’un nouveau type de foire : la fête foraine. Elle offre aux nouvelles populations urbaines - majoritairement issues de l’exode rural vers les villes et l’industrie - un espace de découverte et d’émerveillement.
La fête foraine représente alors un univers de divertissement qui propose perpétuellement au public de nouvelles attractions. Les boîtes à vues colorées et animées, les monstres de foire, les jeux de tirs et autre vendeurs de sucrerie vont bientôt être rejoints par des manèges ou des maisons hantées. C’est l’époque où apparaissent les premiers carrousels.En cette fin de XIX° siècle, la fête foraine va assez rapidement devenir le reflet des dernières inventions technologiques et scientifiques.
Les cabinets de curiosités et leurs bizarreries vont envahir les tréteaux des baraques foraines, satisfaisant ainsi l’attirance du public pour le monstrueux et le bizarre. La femme à barbe, l’homme fort, les géants et les nains vont faire les belles heures des fêtes foraines.
Les forains vont aussi faire appel aux dernières découvertes en matière de d’électricité, d’optique ou de magnétisme pour proposer des effets « magiques ».
Le cinéma va lui aussi investir les stands des fêtes foraines de la belle époque. Des forains achètent aux frères Lumière les droits de diffuser les films comme par exemple ceux de Georges Méliès. Il est aussi possible de se faire tirer le portrait grâce à une invention du XIX° siècle : la photographie.La géographie et l’ethnologie vont être, elles aussi, une source d’inspiration pour les forains qui présentent des animaux exotiques et même des habitants de contrées lointaines dits « sauvages » ! Si certains de ces spécimens sont réels, d’autres, par contre, comme les sirènes et autres Yétis, seront beaucoup plus fantaisistes comme les spécimens que propose Barnum dans son cirque
L’expansion des empires coloniaux et les expéditions scientifiques de cette fin de XIX° siècle trouvent aussi leur place dans la fête foraine au travers des décors animés, des dioramas et autres panoramas qui permettent aux visiteurs de voyager tout en restant immobiles.
Pour attirer le chaland, les manèges se parent de couleurs vives, de miroirs et, au début du XX° siècle, de l’électricité. Les bateleurs, avec leur éloquence et leur voix tonitruante, sont là pour attirer la foule et l’inciter à payer son ticket pour profiter de l’attraction. Les sons des orgues de barbarie ou les odeurs de sucre des barbes à papa, guimauve et pain d’épices participent aussi à la magie du lieu, créant un univers spécifique de la fête foraine qui touche les cinq sens du visiteur.La fête foraine de cette fin de XIX° siècle ou du début du XX° est un lieu de découverte, d’étonnement, d’émerveillement voire d’invitation au voyage. Cette fête foraine disparaîtra progressivement après la seconde guerre mondiale pour laisser place à une fête foraine où prédomineront les attractions basées sur les sensations fortes.
Les cabinets de curiosités et leurs bizarreries vont envahir les tréteaux des baraques foraines, satisfaisant ainsi l’attirance du public pour le monstrueux et le bizarre. La femme à barbe, l’homme fort, les géants et les nains vont faire les belles heures des fêtes foraines.
Les forains vont aussi faire appel aux dernières découvertes en matière de d’électricité, d’optique ou de magnétisme pour proposer des effets « magiques ».
Le cinéma va lui aussi investir les stands des fêtes foraines de la belle époque. Des forains achètent aux frères Lumière les droits de diffuser les films comme par exemple ceux de Georges Méliès. Il est aussi possible de se faire tirer le portrait grâce à une invention du XIX° siècle : la photographie.La géographie et l’ethnologie vont être, elles aussi, une source d’inspiration pour les forains qui présentent des animaux exotiques et même des habitants de contrées lointaines dits « sauvages » ! Si certains de ces spécimens sont réels, d’autres, par contre, comme les sirènes et autres Yétis, seront beaucoup plus fantaisistes comme les spécimens que propose Barnum dans son cirque
L’expansion des empires coloniaux et les expéditions scientifiques de cette fin de XIX° siècle trouvent aussi leur place dans la fête foraine au travers des décors animés, des dioramas et autres panoramas qui permettent aux visiteurs de voyager tout en restant immobiles.
Pour attirer le chaland, les manèges se parent de couleurs vives, de miroirs et, au début du XX° siècle, de l’électricité. Les bateleurs, avec leur éloquence et leur voix tonitruante, sont là pour attirer la foule et l’inciter à payer son ticket pour profiter de l’attraction. Les sons des orgues de barbarie ou les odeurs de sucre des barbes à papa, guimauve et pain d’épices participent aussi à la magie du lieu, créant un univers spécifique de la fête foraine qui touche les cinq sens du visiteur.La fête foraine de cette fin de XIX° siècle ou du début du XX° est un lieu de découverte, d’étonnement, d’émerveillement voire d’invitation au voyage. Cette fête foraine disparaîtra progressivement après la seconde guerre mondiale pour laisser place à une fête foraine où prédomineront les attractions basées sur les sensations fortes.
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