Depuis quelques années, on assiste à une abondance de genres de science-fiction dont le nom se termine par le suffixe -punk : cyberpunk, steampunk, dieselpunk... Le Gramophone Beuglant vous aide à y voir plus clair.
Tout d’abord, ce suffixe fait référence au mouvement musical, vestimentaire et idéologique du même nom apparu aux États-Unis au milieu des années 70 ; il sert à désigner une contre-culture et l’idée que le futur n’est pas enviable. Le premier genre à en être affublé est le cyberpunk, dont le terme apparaît pour la première fois dans la nouvelle Cyberpunk (1980) de l’auteur américain Bruce Bethke et a par la suite été popularisé par l’auteur et éditeur Gardner Dozois. Le cyberpunk désigne un courant de science-fiction où l’intrigue se déroule dans un futur dystopique où la technologie, très avancée, domine la vie des citoyens. On va y trouver les thèmes de l’intelligence artificielle, la cybercriminalité, les modifications corporelles destinées à améliorer l’être humain, les mégacorporations dont le pouvoir dépasse celui des états. Une des œuvres majeures du mouvement cyberpunk et surtout une des plus connues du grand public est le film Blade Runner de Ridley Scott sorti en 1982.À la fin du 20e siècle, un nouveau courant littéraire est né, où ce n’est plus une technologie futuriste qui modèle le monde mais une technologie inspirée de la révolution industrielle, à base de machines à vapeur et de rouages. On nommera ainsi ce courant « Steampunk » en référence au cyberpunk. On y retrouve toujours l’idée d’une contreculture mais au lieu de transmettre l’idée d’un avenir peu enviable à travers un futur dystopique, le steampunk préfère présenter un passé fantasmé et extrapole un futur différent de la réalité. En ce sens, le steampunk est généralement plus positif et optimiste, bien que l’idée sous-jacente que l’on préfère le passé à l’avenir soit toujours présente.À partir du cyberpunk, de nombreux sous-genres se sont créés, reprenant l’idée d’un futur alternatif ou même des univers rétrofuturistes. À part le cyberpunk et le steampunk, on peut citer notamment le dieselpunk, qui se base lui sur l’esthétisme de l’entre-deux-guerres, et intègre donc le moteur diesel à la place du moteur à vapeur. En continuant la chronologie, on trouve l’atompunk qui fait référence à la période s’étendant des années 50 aux années 70, pendant la guerre froide et la fascination de l’énergie atomique.D’autres genres de science fiction se basent sur une période historique comme le steelpunk (fin du 20e siècle), le stonepunk (préhistoire) ou encore le clockpunk (renaissance) mais ceux-ci sont moins connus et moins représentés dans les œuvres de fiction.
Mais il y a également des genres « punk » qui ne correspondent pas particulièrement à une période historique précise mais plus à une technologie ou un contexte particulier. C’est le cas du biopunk qui traite des biotechnologies, des modifications corporelles et génétiques. Il se rapproche du cyberpunk dans le sens où il décrit généralement un monde futuriste, souvent dystopique mais mêle technologie et vivant. L’un des exemples les plus connus est le film Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol sorti en 1997. Le Raypunk quant à lui dépeint des univers de science fiction incluant souvent des voyages spatiaux et la découverte de nouveaux mondes, il se rapproche de l’atompunk dans son contexte. On peut par exemple citer Planète Interdite de Fred M. Wilcox sorti en 1956 qui correspond au genre Raypunk.Il existe au final une multitude de genres affublés du suffixe -punk, trop pour qu’on puisse en dresser une liste exhaustive, mais nous espérons avoir pu vous faire un tour d’horizon des exemples les plus connus. Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un film, livre ou jeu vidéo décrit comme étant « machin-punk », vous serez capables de deviner autour de quels thèmes tournera le récit.
Mais il y a également des genres « punk » qui ne correspondent pas particulièrement à une période historique précise mais plus à une technologie ou un contexte particulier. C’est le cas du biopunk qui traite des biotechnologies, des modifications corporelles et génétiques. Il se rapproche du cyberpunk dans le sens où il décrit généralement un monde futuriste, souvent dystopique mais mêle technologie et vivant. L’un des exemples les plus connus est le film Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol sorti en 1997. Le Raypunk quant à lui dépeint des univers de science fiction incluant souvent des voyages spatiaux et la découverte de nouveaux mondes, il se rapproche de l’atompunk dans son contexte. On peut par exemple citer Planète Interdite de Fred M. Wilcox sorti en 1956 qui correspond au genre Raypunk.Il existe au final une multitude de genres affublés du suffixe -punk, trop pour qu’on puisse en dresser une liste exhaustive, mais nous espérons avoir pu vous faire un tour d’horizon des exemples les plus connus. Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un film, livre ou jeu vidéo décrit comme étant « machin-punk », vous serez capables de deviner autour de quels thèmes tournera le récit.
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