La « publicité » existe depuis l’antiquité. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour des amphores datant de 500 avant JC sur lesquelles figurait déjà une forme de publicité par la mention « Achète-moi, tu ne seras pas déçu ».
Les enseignes des échoppes du moyen âge destinées à attirer le client représentent, elles aussi, une forme de publicité. Mais la première publicité telle que nous la concevons aujourd’hui apparait pour la première fois en 1660 dans la revue le Mercurius Politicus. Il s’agissait d’une publicité pour du dentifrice.
Mais ce n’est que dans la seconde moitié du XIX° siècle, que l’on assistera à un réel essor de la publicité – qui s’appelle à l’époque « réclame » - et cela pour plusieurs raisons. La première est une timide amélioration de la liberté d’expression. La seconde, est une évolution très importante des techniques d’impression comme par exemple la chromolithographie. La troisième enfin et vraisemblablement la raison majeure, est la révolution industrielle et commerciale. Celle-ci permet de produire en plus grande quantité et voit apparaître un marché sur lequel sont proposés de nouveaux produits et qui s’appuie sur des modes de distribution nouveaux comme les grands magasins.Dès 1836, Emile de Girardin, fonde le journal « La Presse ». Les frais de fabrication d’un journal coutant cher, il a l’idée de vendre ses pages pour l’insertion de publicités. L’abaissement du prix de vente du journal dû à l’introduction massive de publicité lui permet de gagner un nouveau lectorat. Les recettes du journal dépendent désormais plus des annonceurs que des abonnements.
En 1844, Jean-Alexis Rouchon, affichiste et imprimeur français, dépose un brevet pour « l'application de l'impression du papier peint à l'impression en couleurs d'affiches ». Il devient ainsi l'inventeur de l'affiche en couleur et en grand format. Certaines de ses affiches pour les grands magasins font 2,70 x 2,20 m !Jules Cheret, imprimeur parisien, va marquer de son empreinte l’histoire de la publicité en étant le premier à donner, sur une affiche, davantage d’importance à la partie figurative qu’au texte. Il imprimera des milliers d’affiches pour les théâtres et spectacles parisiens.
Les travaux entrepris par Le baron Haussmann à Paris ont, eux aussi, indirectement favorisé le développement de l’affiche. Des quartiers entiers se sont couverts de palissades, offrant à l’affiche en plein essor des surfaces très importantes. Des supports dédiés à la publicité sont alors inventés : colonne Morris, kiosques à journaux, vespasiennes, etc. Mais en plus de ces supports fixes, de nouveaux supports mobiles apparaissent comme le « fiacre réclame », l’homme sandwich et un peu plus tard le métro.De grands artistes comme Toulouse Lautrec ou Alphonse Mucha vont mettre leur talent au service des affichistes et de la publicité.
Les grands magasins, tout comme certaines grandes marques, vont aussi distribuer des « cartes réclames » offertes massivement aux acheteurs. À côté des biens de consommation courante tels que les produits d’hygiène, les publicités vantent de nombreux services aujourd’hui disparus : chapellerie, passementerie, etc.La publicité de cette époque est intéressante à plus d’un titre. Outre qu’elle permet d’appréhender l’évolution des techniques d’impression et de communication, elle se trouve être le reflet de la société de consommation qui vient de naître.
Les travaux entrepris par Le baron Haussmann à Paris ont, eux aussi, indirectement favorisé le développement de l’affiche. Des quartiers entiers se sont couverts de palissades, offrant à l’affiche en plein essor des surfaces très importantes. Des supports dédiés à la publicité sont alors inventés : colonne Morris, kiosques à journaux, vespasiennes, etc. Mais en plus de ces supports fixes, de nouveaux supports mobiles apparaissent comme le « fiacre réclame », l’homme sandwich et un peu plus tard le métro.De grands artistes comme Toulouse Lautrec ou Alphonse Mucha vont mettre leur talent au service des affichistes et de la publicité.
Les grands magasins, tout comme certaines grandes marques, vont aussi distribuer des « cartes réclames » offertes massivement aux acheteurs. À côté des biens de consommation courante tels que les produits d’hygiène, les publicités vantent de nombreux services aujourd’hui disparus : chapellerie, passementerie, etc.La publicité de cette époque est intéressante à plus d’un titre. Outre qu’elle permet d’appréhender l’évolution des techniques d’impression et de communication, elle se trouve être le reflet de la société de consommation qui vient de naître.
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