En préambule, rappelons brièvement le script. En cette année 1911, un œuf de ptérodactyle vieux de plusieurs millions d’années a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes et sème la terreur dans Paris. À partir de cet évènement, Adèle Blanc-Sec, jeune et intrépide journaliste, va mener l’enquête qui l’emmènera vivre des aventures jusqu’en Egypte…
Précisons enfin que le film est l’adaptation d’une bande dessinée de Jacques Tardy dont le premier tome remonte à 1976, date à laquelle le courant Steampunk n’existe pas encore.
Précisons enfin que le film est l’adaptation d’une bande dessinée de Jacques Tardy dont le premier tome remonte à 1976, date à laquelle le courant Steampunk n’existe pas encore.
Ces bases étant posées, Adèle Blanc-sec est-il un film que l’on pourrait qualifier de Steampunk ? Si l’on se réfère à l’époque, nous sommes en 1911, dans un Paris du début de siècle, qui correspond donc globalement à la période temporelle de référence du Steampunk.
L’histoire, quant à elle, mélange joyeusement les références historiques comme les automobiles 1900 et les véhicules hippomobiles avec des éléments fantastiques comme le réveil du ptérodactyle et des momies, des créations extraordinaires ou bien encore un savant fou, autant d'éléments qui peuvent sans trop de difficultés se raccrocher à l’univers Steampunk.
Les costumes d’époque sont soignés et les décors (le tournage s’est effectué dans divers lieux de Paris) très crédibles. L’aventure et l’humour se mélangent dans un film plus grand public que ne l’est la bande dessinée d’origine. Cela est dû à une galerie de personnages hauts en couleur dont Louise Bourgoin qui campe une pétillante aventurière bien éloignée du caractère austère du modèle papier.
Les costumes d’époque sont soignés et les décors (le tournage s’est effectué dans divers lieux de Paris) très crédibles. L’aventure et l’humour se mélangent dans un film plus grand public que ne l’est la bande dessinée d’origine. Cela est dû à une galerie de personnages hauts en couleur dont Louise Bourgoin qui campe une pétillante aventurière bien éloignée du caractère austère du modèle papier.
Bon, alors, Steampunk or not Steampunk ?
Je répondrais… Oui mais.
Je répondrais… Oui mais.
Le film aurait pu se passer des références qui l'émaillent et qui l’éloignent de l’esprit steampunk. Comment ne pas voir dans l’aventure égyptienne d’Adèle Blanc-Sec une référence non masquée à Indiana Jones ? Comment ne pas voir le clin d’œil à E.T. de Spielberg lorsqu’Adèle Blanc-Sec chevauche la bête et passe devant la lune ?
Le film est un agréable divertissement, plus réussi à mon sens qu’une autre adaptation de bande dessinée qu’est La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. À vous de juger en visionnant ou revisionnant le film…
Le film est un agréable divertissement, plus réussi à mon sens qu’une autre adaptation de bande dessinée qu’est La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. À vous de juger en visionnant ou revisionnant le film…
Je suis d'accord avec le Oui mais, même si je l'aurais transformé en "OUI mais" ahah. Un OUI clair et franc, car c'est un film d'aventures que l'on aime voir. C'est Steam-friendly, ça manque peut être de goggles et de machines infernales, mais c'est clairement quelque chose d'appréciable, qui a une ambiance propre... et en plus, Tardy.
RépondreSupprimerJ'aime bien l'idée du "Steam-friendly" !
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