mardi 17 juin 2025

Anniversaire de l’arrivée de la statue de la liberté à New York

Pour célébrer le centenaire de la déclaration d’indépendance américaine signée le 4 juillet 1776, la France décide alors d’offrir un cadeau monumental aux Etats-Unis. Une souscription est lancée en France pour financer ce projet. La réalisation en sera confiée à Auguste Bartholdi qui se chargera du dessin d’une statue en métal de près de 46m de haut. Il prendra Eugène Viollet le Duc pour en assurer la conception. Mais ce dernier tombe malade avant la fin du chantier et confie finalement la réalisation de la structure porteuse interne à Gustave Eiffel.
La statue sera d’abord assemblée à Paris, quartier de la Plaine-Monceau, avant d’être démontée en près de 300 morceaux soigneusement numérotés et placés dans 210 caisses, puis convoyée par bateau jusqu’à New-York où elle sera remontée sur l’île « Bedloe's Island » qui deviendra beaucoup plus tard « Liberty Island ». Elle arrive dans le port de New-York le 17 juin 1885 devant une foule enthousiaste qui acclame Bartholdi. C’était il y a tout juste 140 ans !

Après quatre mois d'assemblage par une équipe de 12 ouvriers français sur un socle réalisé par les Américains, elle sera finalement inaugurée le 28 octobre 1886 par le président des Etats-Unis.

jeudi 12 juin 2025

Le porte cannes

Tout dandy qui se respecte se doit de posséder plusieurs cannes afin de pouvoir les associer au mieux à chacune de ses tenues. Mais se pose alors l’épineux problème de savoir où et comment les ranger.
L’atelier du Gramophone Beuglant vous propose de les mettre en évidence et de les exposer. C’est pourquoi il vient de créer le porte-cannes vous permettant non seulement d’avoir immédiatement sous la main la canne assortie à votre tenue du jour mais aussi de montrer à vos invités que vous êtes un véritable dandy.
En bois verni, permettant d’accueillir cinq cannes de tailles et diamètres différents, il est surmonté du portrait du comte Robert de Montesquiou, célèbre dandy de la Belle Époque pour qui le port de la canne était une seconde nature.
À mettre en évidence dans votre intérieur...

jeudi 5 juin 2025

The Greenwich time Lady

Ruth Belville, surnommée "The Greenwich time Lady", fut sans doute la dernière « vendeuse d’heure » connue.
Au milieu du XIX° siècle, connaître l’heure exacte est en effet important pour certains commerces comme les horlogers ou le transport ferroviaire. Mais les moyens de communication et de synchronisation du temps sont encore rudimentaires. Posséder une montre est aussi un luxe et les horloges publiques de Londres ne sont pas réputées pour leur fiabilité. C’est dans ce contexte qu’en 1836, John Henry Belville a l’idée de faire commerce de l’heure exacte !

Après son père John Henry Belville, puis sa mère Maria Elizabeth Belville, Ruth Belleville – The Greenwich Lady – reprend les prestations de ses parents en se rendant chaque semaine à l’observatoire de Greenwich car c’est le seul endroit de Londres où l’on peut avoir accès précisément au temps universel. Elle y fait régler la montre familiale, affectueusement dénommée « Arnold » du nom de l’horloger qui l’a fabriquée, par le régulateur de l’observatoire. Munie de sa précieuse montre, elle rend ensuite visite à pied à ses clients pour régler leur horloge ou leur montre. Les abonnés à ce service – horlogers, banques et autres riches propriétaires d’une montre ou d’une horloge - se comptent alors par centaines. Il faut dire qu’à l’époque, il est chic d’être abonné à une vendeuse d’heure.
Chronomètre de poche avec boîtier en or réalisé par John Arnold de Londres. 
La mise en service de l’horloge parlante en Grande Bretagne en 1936 donnera un premier coup d'arrêt aux activités de Ruth Belville. Le second coup de grâce interviendra en 1940 avec les premiers bombardement de Londres qui l’obligeront à arrêter son commerce, les déplacements à pied devenant trop dangereux. L’entreprise familiale aura exercé ses activités pendant plus d’un siècle ! Ruth Belville décèdera en 1943 à l’âge de 87 ans et fera don de sa montre à la distinguée confrérie des horlogers.

L’histoire de Ruth Belville, peut sembler anecdotiquemais elle révèle les enjeux symboliques, économiques et sociaux propres à l’usage du temps à l’époque capitaliste. Le temps est un des symboles de l’industrialisation en marche.