Chapitre VIII - Vers un autre monde
Il se lève et se rend dans une pharmacie. Il ne lui est guère difficile de trouver un flacon de laudanum sur les étagères en bois de l’officine. Afin d’être sûr d’arriver à ses fins, il en prend deux bouteilles et rentre à son domicile.
Dans un dernier geste, il prend du papier, une plume et un encrier et écrit une très longue lettre à sa chère épouse pour lui raconter l’aventure qu’il vit désormais depuis plusieurs jours. Il n’est pas persuadé qu’elle en croira la teneur tant cette dernière est improbable, mais il tient à lui expliquer sa disparition. Il lui affirme à nouveau tout l’amour qu’il lui a toujours porté et qu’avec son fils, ils ont été les joyaux de sa vie passée et qu’il donnerait n’importe quoi pour les retrouver.
Une fois les nombreux feuillets noircis, il les dépose sur le lit, à la place où son épouse s’endort et s’allonge à côté. Il ouvre le premier flacon et le porte à ses lèvres. Le goût est amer mais il se force à boire la totalité du flacon. Avant d’absorber le second, il attend de constater les premiers effets de la drogue. Ils ne tardent pas à venir et s’assoupit lentement. Il est apaisé. Son esprit vagabonde. Il revoit les évènements marquants de sa vie, ses études, son mariage, la naissance de son fils, son obsession pour améliorer l’homme, l’orage. Il sombre dans le coma. Sa machine s’arrête.
…
Mme Brétavia entre la chambre à coucher. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir son mari allongé sur le lit. Comment a-t-il pu rentrer dans la maison sans qu’elle ne s’en aperçoive ? C’est comme s’il était apparu soudainement dans la chambre. Pourquoi est-il déjà revenu de son rendez-vous matinal et pourquoi dort-il en milieu de journée ?
Elle s’approche de lui pour lui donner un baiser. Il est froid. Prise de panique elle colle son oreille sur sa poitrine. Aucun signe de respiration. Elle se relève, découvre les bouteilles de laudanum, la lettre et pressent l’issue fatale. Elle s’évanouit.
Dans un dernier geste, il prend du papier, une plume et un encrier et écrit une très longue lettre à sa chère épouse pour lui raconter l’aventure qu’il vit désormais depuis plusieurs jours. Il n’est pas persuadé qu’elle en croira la teneur tant cette dernière est improbable, mais il tient à lui expliquer sa disparition. Il lui affirme à nouveau tout l’amour qu’il lui a toujours porté et qu’avec son fils, ils ont été les joyaux de sa vie passée et qu’il donnerait n’importe quoi pour les retrouver.
Une fois les nombreux feuillets noircis, il les dépose sur le lit, à la place où son épouse s’endort et s’allonge à côté. Il ouvre le premier flacon et le porte à ses lèvres. Le goût est amer mais il se force à boire la totalité du flacon. Avant d’absorber le second, il attend de constater les premiers effets de la drogue. Ils ne tardent pas à venir et s’assoupit lentement. Il est apaisé. Son esprit vagabonde. Il revoit les évènements marquants de sa vie, ses études, son mariage, la naissance de son fils, son obsession pour améliorer l’homme, l’orage. Il sombre dans le coma. Sa machine s’arrête.
…
Mme Brétavia entre la chambre à coucher. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir son mari allongé sur le lit. Comment a-t-il pu rentrer dans la maison sans qu’elle ne s’en aperçoive ? C’est comme s’il était apparu soudainement dans la chambre. Pourquoi est-il déjà revenu de son rendez-vous matinal et pourquoi dort-il en milieu de journée ?
Elle s’approche de lui pour lui donner un baiser. Il est froid. Prise de panique elle colle son oreille sur sa poitrine. Aucun signe de respiration. Elle se relève, découvre les bouteilles de laudanum, la lettre et pressent l’issue fatale. Elle s’évanouit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire