Après la création
des duels de thé, les vaporistes, toujours aussi imaginatifs, ont inventé les duels d’ombrelles. Cette
pratique, plutôt féminine, permet à deux Ladies de régler un différent.
Le duel d’ombrelle
nécessite une ombrelle pour chacune des participantes et de connaître les trois
figures imposées. Voici les règles définies par le Fédération Française de
Duels d’Ombrelles.
Les participantes se saluent puis se mettent dos à dos. Le juge leur demande la raison de leur duel. Après l’énoncé de la raison, il leur demande alors si elles sont saines de corps et d’esprit pour participer au duel. Au compte du juge, les duellistes doivent faire trois pas en avant, puis se retourner et faire le plus de figures pendant le compte à rebours du juge ( 5 ..4..3…2…1 stop).
Les participantes se saluent puis se mettent dos à dos. Le juge leur demande la raison de leur duel. Après l’énoncé de la raison, il leur demande alors si elles sont saines de corps et d’esprit pour participer au duel. Au compte du juge, les duellistes doivent faire trois pas en avant, puis se retourner et faire le plus de figures pendant le compte à rebours du juge ( 5 ..4..3…2…1 stop).
Au mot "stop", les participantes s'immobilisent sur la dernière figure et doivent rester dans cette position le plus joliment possible (le style compte aussi !).
Les figures, au nombre de trois, sont les suivantes :
Planter = ombrelle fermée par terre ;
Pointer = ombrelle ouverte face à l’adversaire ;
Poser = ombrelle ouverte posée sur l’épaule et tournant.
Le planter bat le pointer, le pointer bat le poser et le poser bat le planter. En cas de figure identique, il y a match nul et aucune des participantes ne marque de point.
Le match se joue en trois manches gagnantes. S’il y a contestation, la joueuse peut demander l’avis d’un autre juge (par exemple un juge de thé s’il y en a un).
Magnifique figure du "poser" effectuée par Lady Adélaïde Froufrou sur le stand du Gramophone Beuglant |
Comme vous l’aurez deviné, il s’agit du « recyclage » à l’esprit
Steampunk du célèbre « pierre-feuille-ciseau » de notre enfance.