vendredi 20 mars 2020

Le laboratoire de Gildas Blueford

Vous avez sûrement déjà entendu parler de l’éminent alchimiste Gildas Blueford, mais le connaissez-vous vraiment ? Exceptionnellement, il a ouvert les portes de son laboratoire à l’équipe du Gramophone Beuglant.

Nous connaissons tous le scientifique portant son poulpe sur l’épaule et au haut-de-forme bardé d’instruments, cependant c’est un Gildas Blueford en blouse de laborantin (qui a dû un jour être blanche) qui nous a accueillis aux portes de son laboratoire. C’est dans ce bâtiment qu’il met au point les prototypes de ses inventions et qu’il pratique ses expériences pour ses recherches.
Nous pénétrons donc à l’intérieur d’une salle faiblement éclairée : des dizaines de bocaux sont alignés sur des étagères, certains remplis de liquides indéfinis, d’autres contenant des spécimens inconnus. En nous approchant des paillasses, nous reconnaissons certains des appareils qu’on le voit utiliser quand il part en expédition, comme son échantillonneur à amplification stimulée par injection de gaz chaud (dont nous n’aurions pu retrouver le nom complet s’il n’avait été écrit sur une étiquette non loin de là).
Nous pouvons également observer certains appareils qui nous sont inconnus, notamment une espèce de casque métallique d’où s’échappent des faisceaux de tubes transparents. Nous essayons de questionner le scientifique sur cet objet mais il refuse de répondre à nos questions. En passant devant un petit bureau recouvert de tâches d’encre de différentes couleurs et où s’entasse du courrier, nous remarquons plusieurs lettres échangées avec un certain Gaspard Brignantin : peut-être devrions-nous le contacter pour en savoir plus sur les recherches de Mr Blueford.
Le fond de la pièce est occupé par un grand aquarium dans lequel nage un céphalopode que nous connaissons bien, il s’agit de Poulpy, la pieuvre de compagnie de l’alchimiste, qui nous fournit l’encre pour écrire notre journal. L’animal nous suit du regard alors que nous nous approchons du mur pour y observer les différents ustensiles qui y sont suspendus : des pinces dont la fonction m’est inconnue ou des fioles de verre qui n’ont visiblement pas été nettoyées depuis leur dernière utilisation y côtoient des instruments d’optique dont les différentes lentilles renvoient la lumière dans de multiples directions. Lorsque nous lui demandons les fonctions de ces appareils, il nous répond que celui du milieu est un démultiplicateur de phase trans-ionique… Face à notre incrédulité, l’alchimiste s’embarque dans une explication des plus obscures sur les capacités de cette étrange machine. Nous saisissons quelques mots au passage : des inverseurs à circulation parallèle seraient à l’œuvre ainsi que des réducteurs de flux chargés qui permettraient de… non, il n’y a rien à faire, ses pseudo-explications se perdent en jargon technique et il est impossible de comprendre quoi que ce soit. Nous en profitons donc pour finir le tour du laboratoire en faisant mine d’écouter.
Nous rejoignons finalement Gildas Blueford qui nous décrit le fonctionnement d’une machine qui - selon lui - permettrait de réaliser un café d’une qualité égale à nulle autre. La visite touchant à sa fin, nous remercions l’alchimiste de nous avoir permis de visiter son laboratoire ; nous restons malgré tout intrigués par ce que nous avons pu voir. C’est ainsi que nous repartons, avec plus de questions que de réponses. Cela nous a permis d’entrevoir le monde étrange de ce personnage, le lieu où sont imaginées et conçues ses multiples inventions. Peut-être nous laissera-t-il de nouveau entrer ici un jour pour découvrir plus de choses sur ses recherches…

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