dimanche 21 juin 2020

Les produits disparus

A l’instar des allumeurs de réverbères ou des décrotteurs, certains métiers pourtant très courants au XIX° siècle ont totalement disparu aujourd’hui. Avec leur disparition, ce sont des pans entiers de la vie quotidienne qui sont tombés dans l’oubli.

Il en est de même de certains produits que l’on pouvait trouver à cette époque dans de petites boutiques spécialisées uniquement connues des initiés.

Qui se souvient aujourd’hui de l’eau en poudre du Professeur H20 vendue aux téméraires explorateurs partant pour d’inconnues contrées lointaines ?

Fort heureusement, Le Gramophone Beuglant a pu retrouver les daguerréotypes d’époque de ces marchandises aujourd’hui tombées dans l’oubli, clichés tirés du cabinet de curiosités poétique de Gustave Boileau.

A l’épicerie, vous pouviez vous procurer les délicieuses confitures de murs, 100% pur murs, 100% pur briques !

Si vous étiez plutôt salé que sucré, vous pouviez alors acheter le pâté de maisons. Sa recette à base de maisons, de morceaux de voies et de quelques fragments de mobilier urbain en avait fait sa renommée.

Dans les quincailleries ou chez les marchands de couleurs se trouvait la célèbre huile de coude très prisée des ménagères.

Certains personnages indélicats ne se départissaient jamais de leur poudre d’escampette importée du Royaume-Uni par le Professeur Leo Mac Burnett qui leur permettait de filer à l’anglaise !

En cas de problème, ils pouvaient compter sur leur arme blanche dont ils ne se séparaient jamais.

Enfin les artistes en manque d’inspiration pouvaient toujours acquérir à prix d’or… le clou du spectacle !

Et s'ils n'avaient pas le succès escompté, ils pouvaient alors utiliser le célèbre flacon de larmes de crocodiles du Nil avant d'aller voir leur banquier.


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