vendredi 8 mars 2024

Le scaphandrier : fabrication d’un cosplay

Bien qu’il ne soit pas une œuvre steampunk à proprement parler puisqu’écrit au XIX° siècle comme un roman d’aventure, « 20 000 lieues sous les mers » n’en demeure pas moins un livre de référence pour les vaporistes et pour les personnes souhaitant aborder le steampunk.
 
Le Capitaine Némo et les scaphandriers sont indissociables de cet univers et les deux étaient présents dans le Léviathan lors du dernier festival Yggdrasil.
 
Mais arrêtons-nous sur le personnage du scaphandrier et plus particulièrement sur son costume créé de toutes pièces pour cette occasion par Gildas Blueford.
Le cahier des charges était à la fois simple à rédiger mais complexe à réaliser : créer un casque de plongée esthétiquement réaliste tout en étant léger pour être porté sur terre (et donc sans l’effet de l’eau) et cela pendant plusieurs heures.
Le choix s’est donc porté sur des matériaux légers comme le polystyrène pour la sphère du casque et le Forex (PVC et mousse) pour les quatre hublots, le plastron et autres éléments. Une partie des écrous papillon a elle aussi été réalisée en Forex, là aussi pour limiter le poids.
Les hublots sont fermés à l’aide de films plastiques, beaucoup plus léger que le verre. Le plomb attaché au plastron est en mousse de polystyrène pour la même raison de légèreté. Le cocasse de la situation est qu’en cas d’immersion réelle, ce fac-similé de poids tirerait notre scaphandrier vers la surface au lieu de le maintenir au fond !
Afin de rendre confortable le port de ce casque par le cosplayer et de limiter la buée sur les hublots, une ventilation a été installée. Un ventilateur aspire l’air extérieur par les deux prises d’air latérales en façade et le rejette par un orifice situé à l’arrière, créant ainsi un courant d’air rafraichissant à l’intérieur du casque.
Le casque est fixé sur le plastron à l’aide d’aimants néodyme ce qui permet d’ôter le casque tout en gardant le plastron.
 
Le tout a ensuite été peint à l’aide de peinture sans solvant compatible avec les parties en polystyrène. De leur conception à leur réalisation, le casque et le plastron ont nécessité une centaine d’heure de travail.


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