Le poulpe géant ne lui avait laissé que de mauvais souvenirs. La disparition de son infortuné compagnon était encore présente à son esprit tout comme l’homérique combat qu’il avait dû mener contre la dizaine de poulpes géants qui avaient entravé le Nautilus.
« Le capitaine Nemo, rouge de sang, immobile près du fanal, regardait la mer qui avait englouti l’un de ses compagnons, et de grosses larmes coulaient de ses yeux. »
Comme pour exorciser ce moment, un poulpe ornait son porte-plume afin, chaque jour, de l’avoir à sa vue et de se remémorer le souvenir de son compagnon. Ce poulpe cathartique enserrant le corps de son porte-plume lui rappelait que, pas plus que sur la Terre, l’Homme n’est pas le maître des fonds marins.
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