Lors de sa dernière expédition aux confins du monde connu à la recherche de nouvelles fraîches, le Gramophone Beuglant est tombé sur des nouvelles que l’on ne peut qualifier autrement que glaciales !
(Veuillez excuser ce calembour un brin prévisible, il n’avait pour seul objectif que de briser la
glace).
Ce périple mena en effet nos valeureux reporters en Antarctique où les températures peuvent atteindre -70°C en hiver. Mais loin de les refroidir, cela n’a fait que renforcer leur détermination. Le rédacteur en chef a dû lui-même braver la météo peu clémente du 6e continent afin de découvrir ce qu’il se trame dans ce désert de glace.
Mais le climat n’est pas le seul danger qui s’est dressé sur la route de l’équipe du journal : la faune locale composée principalement d’espèces de phoques et de manchots n’apprécie pas toujours d’être dérangée. Les journalistes ont évité de peu une attaque d’éléphant de mer défendant son territoire ; mais Gustave Boileau a su garder son sang froid, a guidé tout le monde à l’abri et aucun blessé n’est à déplorer. Cela restera néanmoins le principal fait d’hiver divers notable de cette expédition.
Dans le cas des manchots, ils ont su se montrer beaucoup plus coopératifs, allant même jusqu’à écouter avec un grand intérêt une partie de la collection de disques du capitaine sur le gramophone dont l’équipe ne se sépare jamais.
Après avoir essuyé une tempête de blizzard, nos aventuriers s’enfoncèrent à l’intérieur des terres pour essayer de confirmer l’existence du Yéti austral (Yeticus Australis). Ce détour, réservé uniquement à ceux qui n’ont pas froid aux yeux s’est malheureusement soldé par un échec et le Yéti reste donc toujours introuvable.
Il fut ensuite temps de rejoindre le bateau et de se remettre en route vers des contrées au climat plus tempéré.
P.S. : Nous espérons que l’abondance de jeux de mots de qualité douteuse n’a pas jeté un froid parmi nos lecteurs.
De notre envoyé spécial Gildas Blueford
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