Il y a foule en ce 19 juillet 1900 à 13h place de la Nation. De nombreux badauds se pressent à mes côtés pour découvrir la première ligne du Métropolitain. Il paraît que près de 30 000 tickets ont été vendus en ce premier jour ! Il n’y a pas de discours officiel ni de ruban coupé. C’est peut-être dû au fait que la ligne aurait dû être mise en service depuis plus de trois mois !Je n’ai pas pu assister à l’inauguration du métro de Londres en 1863, mais j’ai la possibilité d’assister à celui de Paris. C’est un évènement à ne pas rater d’autant plus que se déroule au même moment à Paris, les Jeux Olympiques et l’Exposition Universelle. Pour l’occasion, j’ai cassé ma tirelire et me suis acheté un billet de première classe à 25 centimes. Je descends les marches de l’entrée dessinée par l’architecte Hector Guimard. Un décor métallique fleuri de végétaux « Art nouveau » comme on l’appelle soutient le panneau « Métropolitain ». Arrivé sous terre, un poinçonneur vérifie que chaque passager a son billet et il y fait un minuscule trou. Encore quelques mètres et me voilà dans la station. Elle est très moderne, les murs sont parés de carreaux blancs ce qui la rend très lumineuse. La fraicheur du sous-sol contraste avec les 38° du thermomètre en surface.
La rame est à quai et attend ses premiers voyageurs. Elle est composée de trois voitures en bois. Je monte dans le wagon de première classe. Les banquettes et les fauteuils sont en cuir et bois précieux. Au-dessus des sièges se trouve un filet où je dépose précieusement mon canotier. Je suis confortablement installé lorsque la rame démarre.Je m’attendais à être secoué, mais il n’en est rien. C’est surement dû au fait que la rame est mue par un moteur électrique. Il aurait été impensable de noyer les tunnels de l’imposante fumée de charbon d’une locomotive classique.
Au bout de quelques instants, nous atteignons notre vitesse de croisière. Mon voisin me souffle que nous roulons alors à 21km/h. Il m’explique qu’il travaille depuis près de deux ans à ce chantier pharaonique qu’est la construction du Métropolitain. Il côtoie l’ingénieur Fulgence Bienvenüe à qui a été confiée la lourde charge de créer un réseau de chemin de fer souterrain et que l’on surnomme amicalement « le père du métro ». Il ajoute que les travaux de la seconde ligne ont déjà débuté et que bientôt toute la capitale sera desservie par ce nouveau moyen de transport.Nous voici arrivés à la station « Bastille ». Celle-ci est en plein air et nous nous retrouvons en plein soleil avant de replonger sous terre. Au bout d’une petite demi-heure, nous arrivons au terminus de la ligne à la porte Maillot. Je descends du wagon et n’ai qu’une envie, reprendre le prochain métro en direction de Nation !
La rame est à quai et attend ses premiers voyageurs. Elle est composée de trois voitures en bois. Je monte dans le wagon de première classe. Les banquettes et les fauteuils sont en cuir et bois précieux. Au-dessus des sièges se trouve un filet où je dépose précieusement mon canotier. Je suis confortablement installé lorsque la rame démarre.Je m’attendais à être secoué, mais il n’en est rien. C’est surement dû au fait que la rame est mue par un moteur électrique. Il aurait été impensable de noyer les tunnels de l’imposante fumée de charbon d’une locomotive classique.
Au bout de quelques instants, nous atteignons notre vitesse de croisière. Mon voisin me souffle que nous roulons alors à 21km/h. Il m’explique qu’il travaille depuis près de deux ans à ce chantier pharaonique qu’est la construction du Métropolitain. Il côtoie l’ingénieur Fulgence Bienvenüe à qui a été confiée la lourde charge de créer un réseau de chemin de fer souterrain et que l’on surnomme amicalement « le père du métro ». Il ajoute que les travaux de la seconde ligne ont déjà débuté et que bientôt toute la capitale sera desservie par ce nouveau moyen de transport.Nous voici arrivés à la station « Bastille ». Celle-ci est en plein air et nous nous retrouvons en plein soleil avant de replonger sous terre. Au bout d’une petite demi-heure, nous arrivons au terminus de la ligne à la porte Maillot. Je descends du wagon et n’ai qu’une envie, reprendre le prochain métro en direction de Nation !
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